jeudi 10 mai 2012

Kupka – Plans verticaux 1 – 1912

La porte se ferme et le temps s’arrête. A ce moment il ne reste plus qu’une chose : le vide. Là, c’est la peur qui m’entraine et le vide qui me paralyse, je ne peux plus bouger, je ne peux plus parler, le silence règne. Il y a juste ce bruit dans ma tête, le bruit de cette porte qui résonne et m’empêche de penser. Tout à coup, la porte commence à disparaitre pour finalement n’être plus qu’un souvenir, je voudrais partir, m’enfuir mais je reste figée. La porte s’est fermée, le temps s’est arrêté et moi avec lui. Et là, le déclic ! Le vide devient soudain un océan de possibilités, de savoir, de pouvoir aussi… Je n’ai qu’une envie : m’envoler, m’envoler vers cet océan et ne jamais revenir.

Justine Suray

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