mercredi 30 mai 2012

Jesùs Rafael Soto – Gran doble escritura – 1977

Mon tableau est porté par une imprécision tellement forte, comme un os. Ce travail se rend attractif d’un bon sujet positif. Cette œuvre donne aussi quelque chose de malheureux, mais aussi quelque chose d’heureux tout comme ces petits lépreux… Ce blanc et ce noir rendent encore plus bizarre comme ce lézard venant de saint-Lazare. Ces formes se coupant et se découpant en envoyant quelque chose d’attirant, avec ces lignes verticales qui ne cessent de faire mal, son isolement harmonisant la beauté et la méchanceté. Nous rappelant gentiment que la beauté reste une sobriété.

Grégoire Jacques

Albert Marquet : la plage de Fécamp, 1906

Ce matin je suis là, comme tous les matins , je regarde au loin me demandant où partent tous ces marins, dans le vide, l'infini et la solitude de cet océan. Moi aussi, un jour je rêve de partir pour de nouveaux horizons, partir laissant le vent me guider, ne sachant où je vais  m'échouer. Je rêve de découvrir un ailleurs, un ailleurs que moi seul connaîtrais.
Alice Dive 3B

Eugénie Kupka - Compliment - 1912

Cela fait trois mois que je marche, je marche en direction du sud. Vers quel pays je vais?Je n'en sais rien.Je sais juste que j'avance ,je cherche et ne trouve pas. Pas une seule personne."Le pays rouge" me tue : pas de végétation donc, pas d'animal donc, pas de nourriture. J'ai faim, j'ai soif, je meurs. Mourir pendant une expédition me semble être une belle mort. Un jour mon père m'as dit :"Tu mourras seule!" . Maintenant je le crois mais, mourir seule est mieux que mourir à deux, on a pas la mort de l'autre sur la conscience. J'ai trop de choses à faire, à vivre, je ne veux peut être pas mourir. J'aurais aimé connaître l'amour, la tristesse, la vie de famille et avoir une vie comme les autres. Bref je m'appelle Marion j'ai 25 ans et demain sera mon dernier jour.

Isaline Gustin 3e E

Matta - Etre en situation

Je me trouve en apnée dans les ténèbres . Heureusement une lumière palpitante m'ouvre le chemin .
Je ne sais pas très bien où je me trouve sauf que je suis entouré d'ombres furtives .
Si tu lis ce message , sauve moi !
Pour arriver jusqu'à moi , il suffit d'aller dans les ténèbres et suivre les trois étoiles qui t'aideront à traverser le puit infini .
Viens me chercher pour me sauver et n'oublie pas à manger car la route est longue .
Alois Moubax 3E

Vassily Kandinsky - Composition IX - 1936

Je te perturbe. Ton regard a changé quand tu m’as vu.
Mais qu’est-ce qui t’intrigue tant ?
Serait-ce mes lignes colorées, belles et vives comme un enfant émerveillé et heureux. Pour toi c’est comme un arc-en-ciel un jour de pluie qui met la joie là où il y a la tristesse.

Mais déjà tu t’éloignes. Ces couleurs et ces détails te donnent le tournis. Tu ne sais pas où poser l’œil et cela te dérange.
Je suis à nouveau seul…
Clémence Vandamme 3B



Marcel jean : le spectre du gardiena 1936/1972

Toi , la tirette tu es terrifiante , fermant ainsi les yeux de notre porteur . Moi , je suis terrifiante ?! je suis juste un objet fantastique , attendrissant ce visage dur . Tu es comme un éléphant en Alaska tu n'as pas ta place sur ce visage , tandis que moi la pellicule je couvre le cou de notre protecteur , tout en l’éclairant . Je suis quant à moi , celui qui couvre les yeux emplis de haine de notre porteur , je suis l'oeuvre d'art surréaliste d'un artiste surréaliste . 
Adrien Marchand 3'E

Antoine Pevsner-Construction dans l'espace-1933

Quoi? tu te paies de ma pomme? Un agent de police qui part en opération?! Tu es non seulement un des pires mythomanes du monde et tu n'es également pas capable de tenir une position et tu me laisse là, pour partir dans en endroit plus que polaire!"
Bon, il faut vraiment que j'aille m'asseoir, moi... Pourquoi pas sur cette terrasse triangulaire et faire 2-3 truc et surtout réfléchir aux conséquences qu'aura mon acte sur ma vie de couple et sur ma femme. Car un agent de police qui part dans l'espace et laisse sa femme comme ça sur Terre en la prévenant seulement 2 jours à l'avance qu'on a été repris, c'est pas terrible voir égoïste... 
Alexandre Cloots 3'E
 

Pablo Picasso - La liseuse-1920

 Tu es la bonne de la famille Dragone, dans le 15eme arrondissement de Paris. Du bout du nez, tu mènes ta vie morne et monotone. Chaque soir, tu lis une histoire aux enfants, dont tu as assisté à la naissance. Puis, tu vas boire un gallon du bourgogne de l'année. Tu as l'orgueil de minet, quand tu parles de l'Europe, où tu as laissé les tiens. Comme tu aimerais les revoir, rentrer chez toi! Mais tu n'es qu'une liseuse…
 Grégoire de Failly

André Derain - Les bords de la tamise

Des gens pressés se précipitant vers le néant.
Le jaune remplaçant l'eau comme un soleil faisant dodo.
Un train rempli se dirigeant sur un pont tout comme cette charette bondée de gens ayant tous, perdus leurs parents.
Le ciel étant rouge, rouge comme la colère et la peur de tous ces fuyants ayant perdu le bonheur.

L'association de ces événements faisant comprendre à tous ces gens, le désespoir et le malheur d'une terre se désaltèrant.

Roch de Wasseige


Jean Duffet - Le train de pendules

Toi qui es sur un mur . Je t'ai peint . Tu es fait de carton et moi pas du tout . Nous n"avons pas de point en commun . Connais tu léamour ? Tu avances grâce à tes roues au cours du temps . Les couleurs me parlent : le rouge comme le sang , le bleu comme un courant d eau , noir comme les ténèbres et blanc comme la pureté . Plein d émotion se dégage dans ce tableau  . Il nous raconte une histoire . Des lettres sont dessinées sur ce tableau . Différents personnages aussi y sont présents , il y en a 6 . Ou  sont-ce peut être des masques . Les lignes bleues me font penser à un grillage mais il y a quand même  une certaine liberté qui se dégage dans cette œuvre .  
Margaux  Vranken  

Alain Sechas – Le Vélo – 1983

Le vélo indiquant l’enfance. Le mal quand on tombe. Plus moyen d’avancer, on baisse les bras. En remontant, ça roule et on se rend compte qu’il nous mène toute la vie. Devenu un cycliste, il fait une chute qui lui coûte sa passion. Des larmes … Il se bat pour ne jamais retomber et avancer fièrement.
Laura Païssé

mardi 29 mai 2012

Eugène Leroy – Nu – 1983


Tu aimais bien regarder les oiseaux
Souvent tu te demandais comment ils pouvaient s'envoler
Tu aimais lire les histoires qui faisaient peur
Car la plupart du temps elles te faisaient sursauter
Tu aimais le sucre qu'on étalait sur les crêpes
Les matins d'été

Mais le temps est passé et tu a grandi
Oubliant toutes tes rêves d'enfant
A jamais dans les aiguilles du tourment
Mais jamais tu n’as oublié
Que ton cœur battait pour lui
Que jamais tes sentiments ne t'avaient trahi
Que le sucre ou les oiseaux
Étaient bien petits devant tout ça
Et qu'à jamais de lui tu te souviendras
Le temps n'est pas assassin, il ne fait qu'effacer
Les blessures que rien ne peut soigner
Et il t'effacera dans des traits noirs
Car en fin de compte :

Qu’y a-t-il à voir ?

Antoine Dehez

Hans Hartung - T.1935-1 - 1935

La région que j'ai explorée ne ressemble passa à celle d'hier.
Il n'y a que moi qui y ai pénétré.
Cela ne vaut pas la région que j'ai visité hier.
C'était coloré, il y faisait chaud, la vie était là.
Ici, c'est sans vie, il y  fait froid et nous sommes dans l'obscurité. Ici, je ne sais pas combien de jours je vais tenir sans nourriture, sans eau, sans lumière ni chaleur.
J'ai peut-être un espoir mais cet espoir ça fait longtemps que je l'attends et je pense que je ne le verrai jamais.
Après l'arrivée dans ce monde, j'étais dans une zone nuageuse, blanche et paisible. Je ne pus plus faire de découverte.
Celle-ci fut ma dernière.
Maïlyss VANOLST 3B

Alain Séchas - Le vélo - 1983

Je ne suis qu'un vélo illettré sans voix qui voulait explorer les îles mais dans mon élan, l'horrible vol pour de l'or passa inaperçu. Et me voila lentement fondu; je deviendrai difforme, différent mais je reste fidèle malgré mes roues ovales car je sais que je deviendrai une oeuvre.
Arthur Rauw 3B
 
 

Roberto Matta - Etre en situation - 1957

Le poisson cocasse mangeait avec la Terre.
Un bourdon qui dormait dans une fleur
poussait toutes des poussières bizarres.
dans le vert de la mer de la terre.
La petite bleue de l'espace eut de la rancœur
Envers la crasse, le traitant d’étranger de l'Alsace
Guillaume ORTEGAT 3B

 


Eugénie Kupka - Compliment - 1912 

Bonjour, je suis un explorateur venu de l'Ouest du continent. Durant 14 jours, j'ai découvert des merveilles. Tous ces kilomètres que j'ai parcourus, tous ces chemins, sentiers que j'ai franchis. Le pays est assez grand et très différent selon les endroits. Je ne sais pas où je suis, rien ne se ressemble: d'un côté la mer légèrement bleuetée et cette région sèche, de l'autre une multitude de montagnes, de champs. Je suis là quelque part, ça je le sais. Je suis au milieu des montagnes, aucun nuage.La verdure est magnifique. La mer et les étoiles me bercent le soir. Dans ce monde tout va bien. Il y pleut beaucoup et la faune est diversifiée. Il y a 2 jours, j'ai vu des gens de couleurs, leurs habits étaient jaunes, verts, rouges,...Ils étaient différents : ils souriaient, ils chantaient mais il n'avaient rien! C'est cela qui m'a permis de me rendre compte de la valeur des ces gens, de la vie! Ce monde est bien différent mais magnifique. Grâce à eux, je sais que je ne repartirai plus, jamais. Grâce à eux, j'ai compris où j'étais, je suis au paradis. J'ai retrouvé mes habitudes, mes compliments, mes pensées ! 
Juliette Van Serveyt. 3E

lundi 28 mai 2012

Louise Bourgeois - Precious Liquid - 1992

Je suis un voile d’eau. Je suis la muse d’un bateau. As-tu déjà vu une glace aussi pure ? Cette ombre que tu projettes sur moi me rends si merveilleuse… Ta lumière aussi étincelante qui soit me comble de bonheur. Ton reflet, ta brillance, toutes ces choses au fond de toi ravive ma vie… Car sans toi je ne suis rien. Je ne serais que perdue entre ces barreaux de fer. Tu me libères, tu me transportes. Tu es pour moi comme une gondole qui me fait transvaser sur ce lac insensée.

Melody Lejeune

Fernand Léger - Composition à la main et au chapeau - 1982

Tes yeux sont-ils ouverts ou fermés ? Aurais-tu la grippe ? Fais tes valises vers la voie de la guérison ou tu tourneras de l'oeil. Cette machine à écrire, que fait-elle là ? Je suis persuadé que cet homme, celui qui te propose son chapeau melon; peut-être Magritte, je ne sais pas, qui tente un lavage de cerveau afin de te faire culbuter par dessus bord lors d'une bourrasque. Ce qui expliquerait la présence de bouées.Ou pourquoi pas, voudrait-il que tu arrives à déplacer ces cuillères, boire une larme de vin et réussisse la quinte royale avec lui, tout cela rien qu'avec la pensée. Ce serait amusant, mais se doute t-il que ces teintes vermillons annonce un désastre. Se doute t-il qu'il a créé une machine incontrolable capable d'anéantir toute forme de vie rien qu'en actionnant son cortex. Non, probablement pas. Mais laissons juger cette oeuvre par les condamnés ...
Meganck Bryan 

Ellsworth Kelly - Dark blue Panel - 1985

J'ai fermé les yeux, là, je me suis retrouvé dans un bleu profond. Il faisait calme, cette couleur était rassurante mais je ressentais tout de même de la peur... la peur peut-être de ne jamais revoir une autre couleur.
Amy DA COSTA 3B

Judit Reigl - Un corps au pluriel - 1983

Un Homme sans histoire
Rôdant dans le couloir
Sans visage ni expression
Ressentant de la déception

Marchant à l'inconnu comme 
un enfant sans sa mère
Prisonnier de sa misère
D'une carrure peu imposante
comme un taureau sans défense

Dans un décors sombre comme
un nuit sans étoile
Au fond,c'est juste un homme sur une toile
Macha Vanhooland 3E.

 

André Derain - La Seine au Pecq - 1904

Depuis que je suis bébé,
Mon cœur est blessé.
Je marche le long d'un chemin,
Mais je ne vois pas la fin.
Je me sens seule au milieu de cette univers,
Je marche un peu de travers.
Entends tu mon amour pour toi ?
Je garde toujours espoir
Dans ce monde tout noir.
Le ciel me recouvre tel un manteau de glace,
J'ai perdu ma place.
Tout me semble gris, sans couleur
Dans ce monde sans bonheur...

Eve Keuller, 3B


Robert Delaunay - Formes circulaires, Soleil n°2 - 1912-1913

Je ne sais pas, je ne sais plus...
L'heure, la date, ... L'année, je la connais. Je ne sais pas où je suis, je ne sais pas où je vais. J'erre, là où je me trouve en cet instant. Je sais juste que je suis bien, dans mon endroit, mon monde, mon univers. Le paysage est fabuleux. La mer vient me caresser les pieds quand je la rejoins dans la nuit. Les montagnes hautes et verdâtres me bercent quand rien ne va. Je vis dans un monde splendide. J'ai croisé 3, 4 habitants et peut-être 2 ou 3 habitations... Je ne sais pas, je ne sais plus, mais je sais que je ne partirai plus.
Théodora Milos, 3E     
                                                         

Eugénie Kupka - Compliment - ?

Ce matin, j’allume la télévision, et ce que je vois est extraordinaire ! Nous avons gagné la guerre. Cependant, les images que je découvre sont horribles ; pas un rossignol à l’horizon, seulement une vaste étendue de soldats qui ne pourront jamais guérir de leurs blessures. Tout en bas, à gauche de l’écran, je remarque une poupée égarée par sa propriétaire, et me demande si celle-ci est encore en vie. Le vent fait voler le peu de feuilles présentes sur la grande place tel le sable dans le désert. Quelques minutes plus tard, je me vêtis de mon manteau géant et sortis te rejoindre dans la rue. « Si tu avais vu ça, j’en n’en reviens pas, c’était une erreur ! ».
Margot Van de Velde

Balthus - Alice - 1933

Alice à son visiteur

Tu viens d'arriver devant mes formes sinueuses : ton regard se pose d'abord sur mes atouts tellement réalistes. Ma posture élégante éveille en toi un désir profond, stimulant ton imagination. Tu me trouves plutôt arrogante. Cependant, je suis de nature extravertie. Je vois l’excitation dans tes yeux nettement plus captivés qu'en regardant mes escarpins généralement négligé jusqu'ici. J'ai peut-être l'allure d'une gamine mais tu trouves cela excellent. Tu es galant, je le sens, sinon tu ne ferais pas partie de ceux qui accompagnent leur femme. C'est extraordinaire, tu es là, devant moi, imagine-toi dans le tableau en ma compagnie. Je fais tout pour te plaire, mais tu n'en as rien à faire. Je lis en toi, mais tu ne le sais pas.
Amandine Ernoux; 3B

Jakson Pollock - the deep - 1953

Mi, je suis la lumière,toi, tu es ténèbres petit à petit tu me dévores, mes bonnes pensées sont remplacées par tes pensées cruelles. Mes idées blanches sont corrompues par les tiennes,sans toi je n'existe pas, sans moi tu n'existes pas.
Pierre Willemart

samedi 26 mai 2012

Vassily Kandinsky - Gelb-Rot-Blau - 1925

Dans un monde, coloré le jour ; sombre la nuit,
Je suis le soleil et Toi la lune
Je vois dans les yeux de ces humains,
Que le bonheur leur manque.
Alors, j’y mets la couleur pour faire sourire
Toi, tu profites de la nuit,
Pour qu’ils retombent dans le malheur.
Entre nous c’est comme une guerre,
Il y aura un vainqueur et un perdant !
J’éclairerai les montagnes, les habitations,
Je mettrai des couleurs sur leurs chemins perdus,…
Et toi, que feras-tu ?
Tu ne feras, ou plutôt, je te laisserai,
La nuit, une partie, de tard le soir,
Jusque tôt le matin… pour y faire ce que bon te semble…
Tu es d’accord… ?
J’ai gagné…
Maintenant, on sait qui est qui !
Moi le soleil, le vainqueur et toi, la lune, la perdante…

 Steffi Jenard 3E


KUPKA - COMPLIMENT - 1912

Carnet de voyage:

Je me suis aventurée dans une nature chaude et sèche. Il s'y trouve très peu de nuages et donc il pleut rarement.C'est une endroit désert et montagneux, on peut rejoindre d'autres endroits grâce aux passerelles. Celles-ci mènent vers des paysages noirs et sans vie mais surtout de nouveau montagneux. Cette région est sableuse et entourée d'une mer grise légèrement bleutée et rosée. Cet endroit n'est ni bon, ni mauvais car le soleil y est doux mais ne laisse aucune vie s'y installer. Aucune verdure, arbre, eau et animaux ne peuvent survivre à ce climat. Moi non plus je n'aurais pas survécu si je n'avais trouvé une région qui l'entoure. C'est une changement radical car celle-ci est peuplée de vie. Les fleuves et les cascades sont incroyables et majestueux, mais c'est quand même la région sèche et désertique, au centre du monde qui m'a le plus plu.
SCHLIT SOLENE 3E
 
 

Jean Dubuffet - Tissu d'épisodes - 1976

Je suis tes yeux qui regardent tout autour de toi, qui observent l'expression d'autres visages, leurs sourires, leurs tristesses,...
Nos regards se croisent, peut importe nos couleurs, quelles soient sombres ou claires on et là, tous ensembles et on est les mêmes.
Quelque soit le chemin à prendre, la direction à choisir, nos regards se croiseront toujours.
Peut- être dans d'autres circonstances, mais tout sera encore pareil !
Sophie Kalbert 3'E
 

vendredi 25 mai 2012

Mark Rothko - untitled - 1964

Deux formes rectangulaires aux limites imprécises superposées sur un fond bordeau. Le plus grand rectangle fait penser à la passion lorsqu'il est est superposé à cette couleur. Les limites imprécises des formes indiquent qu'il n'y a pas de frontière. L'autre rectangle, le plus petit, est presque transparent. On dirait qu'il s'estompe et va disparaitre. La couleur de fond émerge comme si il s'agissait d'une simple pensée.
Hennaut Robin 3E

Otto DIX - Portrait de la journaliste Sylvia Von Harden -1926

Toi que le journalisme a tué
Et qui aujourd'hui es en train de fumer
Et de boire à cette table d'un café.
Ne vois tu point que tu es loin 
De ta famille et de tes amis
C'est ce qu'il arrive quand on aime son métier, on s'y attache,
Mais de la famille, on s'en détache, 
Ensuite vos proches,
Vous font des reproches.
C'est ce qu'il t'arrive, toi...
Ton mari t'a mis dehors, alors tu sors,
Et tu bois en pensant que cela te fera oublier tous tes problèmes...
SOUPART Arnaud 3'E
 

Pierre Bonnard - coin de table - 1935

Une reine à barbe habrite une araignée car elle n’aime pas les abeilles.
Pour faire sa renommée, elle construit une réplique de son bateau dans une bouteille qui sert à chasser la baleine pour attraper leurs rognons et leurs reins. Pour éviter qu’elles souffrent, ils abrègent leurs souffrances en les abbattant d’un seul coup.
Après, tu vas dans le train, jouer à la toupie et manger avec ta belle bouche, de la soupe aux orties.
DESSY LOUIS
  

Olivier Mourgue - Bouloum - 1939

Je vais te raconter ma vie, mon fils.
Je suis un homme de métal méchant, arrogant et désespéré. J'en suis plié en deux, tellement j'ai mal. Je souffre jours et nuits car je suis dépourvu de bras et à force de marcher pieds nus, il deviennent noirs à cause de la saleté, c'est très désagréable et j'ai en plus la tête aplatie, à cause d'une mal formation. Je me sens mal dans ma peau. J'habitais à Osaka* et maintenant, pour une raison qui m'est inconnue, je me retrouve à Beaubourg.
Mais il y a au moins un point positif: tout le monde me regarde. Tous les jours, je vois des têtes différentes et qui semblent m'apprécier comme je suis. Ainsi je n'ai plus peur, je me sens enfin apprécié malgré mes défauts.
Depuis mon arrivé dans ce musée, je marche la nuit à la recherche d'un de mes semblables... Malheureusement, c'est sans succès. Je me sens seul.

*n'existe pas :)
Antoine Questiaux 3B

Robert Delaunay - Rythme, joie de vivre - 1930

Je semble être un assemblage de cercle dans lequel on peut imaginer quelques éclaboussures de couleurs comme le rouge pour la terreur, le bleu pour la tristesse et ainsi de suite avec plusieurs interprétations différentes suivant la personne qui me regarde. On peut tenter d’y voir une lueur d’étrangeté mais l’imagination nous permet de transformer ce sentiment en émotion. Notre cerveau y met beaucoup de lumière ce qui nous facilite à imaginer une étincelle ou l’on peut se retrouver dans un monde ailleurs. A l'espace d’un instant on oublie tous les accidents de la vie et c’est un service que ce tableau nous rend du moins c’est ce que je ressens quand je vois les regards posés sur moi.  Certaines personnes ne sont pas toujours aimables envers les autres mais mon peintre à moi il l’est énormément car il vous permet de tout oublier et de vous transformer en un lieu fantastique que personne ne connaissait encore auparavant.  Des gens en me regardant se pose souvent la question de comment ils doivent interpréter cet art car quand on me voit on ne ressent pas obligatoirement quelque chose, mais toi que ressens- tu en me regardant, peut-être de la peur, de la tristesse, de la joie,… ? Car je n’arrive pas toujours à le voir dans ton regard si étrange et mystérieux dans lequel plein de choses se mêlent.
Hélène Petit  3B 
 

Georges Rouault - Homo homini lupus - 1944-1948

Un beau jeune homme, benêt et penaud qui allait toujours à la messe et croyait au paradis se fit interpeller par le prêtre:
-Eh toi! Sale voleur!
-Pourquoi dites-vous cela? répond l'autre.
Tu m'as volé mon or et pour cela, je te ferais prendre!
Ayant dit, le prêtre sortit une lame de sa robe:
-Mais je n'ai rien fait, vous vous trompez! repartit de plus belle le pauvre jeune homme.
-Mensonge, tu seras pendu et dès ce soir! Va en enfer!
Sur ce, le jeune homme se fit pendre par un beau ciel de pleine lune dans un brouillard sombre et inquiétant...  
Luca LIOTTA 3B

Henri Laurens - Bouteille et verre

Tu ne me connais pas. Je ne sais pas si mon histoire te parviendra mais je décide malgré l'amour que je porte pour cette tuile, de te harceler.
Je marchais dans mon trou adoré afin de me rendre au boulot: je suis le chancelier de l'addition. Lors de mon trajet, quelque chose de diabolique
m'arriva. J'aperçus l'anatomie maléfique d'un mauvais Majeur. Un Majeur, c'est l'une des créatures du dieu utopique. J'avais peur, certes, j'avais acquis quelques bases en Kung-Fu, mais bon... Je suis totalement d'accord, j'aurais pu me rendre utile, j'avais préparé mon coup: le tuer par dessus, en un bond magnifique. J'ai finalement préféré le contourner par l'école lors de sa lecture.
Valentin De Ridder 3B

André Derain - Les deux péniches  - 1906

Reste vigilant car cette mer n'est pas très sûre, mais si tu tiens à fuir ne réflechis pas trop et pars à l'aventure. Tu auras besoin de tous tes efforts pour braver la mer.
Mais change d'air et va-t-en loin ! Vis et deviens la personne que tu souhaites.
Gladys de HEMPTINNE  3 B 

Judit Reigl - Centre de dominance - 1958

Ce mélange de couleurs me rappelle un univers de malheur. Je crois que j'étais sur mon toît, comme une poussière ne sachant pas quoi faire. Moi, tel un survivant veillant sur mes enfants, toi, tel un corp tombé dans le décort. Je sens que tu t'en vas, loin de moi dans un monde où les couleurs n'existent pas. Maintenant, tu dois t'en aller, peut être pour une éternité...
VAN DEN ABEELE Victoria 3B

Bernard Réquichot - Dyptique - 1959

Cela fait à peine trois jours que je découvre ce monde qui, au début me semblait si anodin. Bien entendu, je me trompais lourdement. Au moindre de mes pas, je me posais la question de savoir si celui-ci me mènerait en Enfer, ou bien justement au Paradis. Je dois maintenant l'admettre, l'endroit n'a rien de comparable à ce que l'on peut aisément rencontrer sur Terre, d'ailleurs ce monde je commence à le regretter, et cela du plus profond de mon être...
Ici, nulle clarté n'existe, seule la pénombre rode avec son œil noir qui observe ce lieu en quête d'une quelconque erreur. Les journées sont assez longues, mais davantage passionnantes. Sur mon chemin, je croise des choses totalement indescriptibles. Celles que l'on voit le plus souvent sont de formes diverses, mais en aucun cas semblables à ce que je connais, les couleurs dans cet univers sont uniques, car il est parfaitement impossible de leur trouver le moindre sens. Et j'observe ces choses parsemées sur un sol noir. Je constate qu'autour d'un même centre, elles se trouvent et tournoient à leur propre guise, même s'il y en a plusieurs de ces noyaux.
Il m'a fallu beaucoup de temps, certes, mais j'ai fini par découvrir la logique, pourtant enfantine, de cet univers semblant être tout à fait parallèle au nôtre. La base, ce qui soutient tout ce que l'on peut admirer est en réalité l'Esprit. Ces figures biscornues ne sont que les idées que l'on se fait des gens, ou simplement de la société dans laquelle on vit. Et pour conclure, ces multiples centres sont juste les préjugés desquels on se convainc.
Notre esprit est en réalité forgé par l'Homme, par ce qu'il pense à vrai dire. L'esprit n'a guère d'âme, c'est uniquement une copie de celui des autres. Car, pour plaire complètement, on fait tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas différer.
Céleste ROELS 3B

Bram Van Velde - Sans titre - 1965 

C'est une belle matinée, je viens de mettre la table pour le petit-déjeuner, dehors, il y a un vent léger et je suis heureuse ! Mais toi, qui a le culot de troubler ma fête, toi qui heurte l'écume de mon monde, toi qui hurle pendant des heures sans même respecter la beauté de ce lieu, et t'habituer à ses merveilles, laisse-moi te donner cette lettre, elle est un message de bonté et de bonheur coloré pour quelqu'un qui, comme toi, n'y connait rien dans le domaine, tel un enfant à qui on essayerait de donner le biberon, je viens de te donner une leçon ! Alors, va-t-en de cet endroit dont tu n'es pas digne ! Moi, je vais continuer ma journée de cuisine .... Mais si tu penses en être capable, prends les couteaux et les cuillères, puis viens donc m'aider à mettre la table ! Comme quoi, toute les bêtes peuvent être apprivoisées, il suffit juste de leur parler ! 
Mélanie DELHAYE

mercredi 23 mai 2012

Judit Reigl – Centre de dominance – 1958

Qui suis-je au fond ? Je ne suis peut-être qu’une tache noire un peu colorée par endroits ? Non, je suis bien plus que ça. Les gens m’appellent « Centre de dominance ». A la fois claire et obscure, je suis composée de toutes les couleurs. La spirale est une bien belle forme n’est-ce pas ? Il faut de la patience pour me comprendre, je peux refléter toutes les émotions. Ce n’est pas sur la toile qu’il faut trouver quelque chose, mais c’est dans ta tête qu’il faut que tu fasses des liens. Il suffit d’un peu d’imagination pour me découvrir une histoire, il n’appartient qu’à toi de la créer.

Louis Derroitte

Sonia Delaunay - Jeune fille endormie - 1907

Je me rappelle d’un rêve où tu étais couchée dans la paille, les yeux fermés avant que le soleil s’en aille. Tu songeais à une chose belle telle une hirondelle déployant ses ailes. Doucement, je me réveille d’un monde plein de merveilles ; hélas je suis restée pareille…

Marie Cardinael

dimanche 20 mai 2012

Georges Rouault - Homo Homini Lupus - 1944-1948

Il y a de ça trois ans le 25/02/1943, j'étais arrivé en terre inconnue. Cette année-là, j'avais décidé d'arrêter car ma femme avait plusieurs arguments concrets pour me dissuader de cette aventure. Je n'ai jamais été très grand ni très petit d'ailleurs mais cela ne m'empêchait pas de manier ce mastodonte qui me servait d'arme. Un jour, alors que j'étais dans la base, les boches nous encerclaient. Ils nous avaient attaqués par surprise. Etonné, notre commandant nous avait obligés de sortir par l'arrière mais ils étaient déjà là. Nous avions barricadé les portes, personne ne pouvait sortir. J'ai décidé d'en finir. Quelques jours auparavant, j'avais trouvé un gibet. Il était assez grand et dans une pièce à l'écart. Je suis donc allé dans cette pièce pour placer une corde sur le gibet. J'ai écrit un mot à ma femme et me suis pendu. C'en fut fini de moi le 25/02/1944. Dans cet air de sang et de pollution, l'US Army avait perdu un soldat de plus.

Loan Silvestre

jeudi 17 mai 2012

Kupka - Traits noirs enroulés – 1911/1920

Dans les abîmes je suis
Loin, seule et tranquille
Je quitte peu à peu le monde
Je m’abandonne à la lumière
Douce et calme qui me berce

Les couleurs lointaines m’échappent
Seule la mort me rattrape
Sans un mot, sans un geste je me laisse à elle

Mes larmes glissent et se posent sur l’éternité
Le désespoir se dresse comme un mur dans mon cœur
Crier, je n’y arrive pas
Je tombe
Ma chute n’en finit pas
Dans ma course je revois les choses perdues

Je touche enfin le fond
Sans un mot, sans un regret, sans un regard en arrière
Je m’avance
Seul compte l’avenir dans le monde dans lequel je tombe

Laura Ameye

George Rouault - Le clown blessé - 1932

Quand je suis en face de cette œuvre je me sens bien. Il y a un certain mélange de couleurs chaudes. On peut y voir des nuages, une lune et des collines. Les trois personnes de ce tableau portent le même bonnet. Ils se tiennent tous par les bras. Tous trois sont en short très court et en t-shirt. Leurs musculature ressort avec leurs vêtements moulants.

Victor Verpoorten

Vassily Kandinsky - Gelb-rot-blau - 1925

J'avance de la première à la deuxième case... La première case est blanche, je relance les dés, j'avance donc à nouveau de 2 cases. C'est au tour de Tom, mon meilleur ami. Il lance les dés et joue... Enfin ! Voilà mon tour. Je joue... Je passe de la case noire à la blanche... De la verte à la rouge et ainsi de suite... Imaginons que chaque case représente un aspect de la vie : la case blanche représente l'ennui, la noire le racisme, la rouge symbolise le sang... Je remarque trop de correspondances entre ma pensée et le jeu. Et même trop de similitude avec MOI !!! Case après case je me rends compte qu'elles retracent une phase de ma vie. Mais, que représente donc la dernière case? Je me réveille en sursaut... Je transpire et tremble. Je veux frapper sur ce réveil qui chaque matin me sort de mon sommeil, mais il a disparu. Par contre le jeu lui... Il est bien là...

Adrien Wauthier

mardi 15 mai 2012

Sonia Delaunay - Prismes électriques - 1914

Là en haut a gauche, il y a une plage et un océan magnifique où je vais me baigner tous les jours. Au centre, il y a une forêt avec plein d’animaux spéciaux, de toutes les couleurs. Il y a plein de lacs, d’étangs et même de magnifiques cascades d’eau à ne pas rater si on vient sur cet île. Il y a aussi des volcans mais inactifs sauf un plus foncé. La nuit, c’est incroyablement beau de voir la lave s’écouler et la roche projetée dans les airs, il y a beaucoup de verdure. Au printemps, c’est un spectacle de voir les champs, les forêts s’illuminer de vert. J’aimerais tellement finir mes jours sur cette île mais malheureusement, je dois partir dans 3 jours, je vais en profiter le plus possible !

Aymeric Pirotte

Sandra Delaunay - Prismes électriques - 1914

Un jour, dans mon jardin, ma princesse de petite fille m'a appelé pour m'annoncer qu'elle était claustrophobe depuis sa mission souterraine à l'école. Depuis lors, je dois lui faire des massages à l'aide de céleris et de chaussettes. Pour remédier à ce massacre, j'ai dû lui lancer des moules (qui n'étaient pas fraîches car je devais les garder pour la semoule du dimanche.

Sophie Bribosia

Matta - L’étang de No - 1958

Une vraie cacophonie ! C’est la fin de tout. Ils sont là, dans leurs vaisseaux ronds tels des billes volantes. Et nous, pris dans les flammes à nos fenêtres. Les vaisseaux viennent de partout. Dans leurs vitres on peut voir les reflets des flammes et des épées transperçant les allées. En haut, une femme regarde la scène. Autour d’elle tout le ciel est éclairé à son image. Toute notre ville est attaquée ; des passages du voisinage jusqu’aux lampes, en passant par les enseignes des magasins et même l’infrastructure. La statue en face de ma fenêtre se fait attaquer aussi. Les mini-vaisseaux lui tournent autour. Elle va bientôt disparaitre, comme nous tous ici, …

Mathilde kerkhofs

Vassily Kandinsky – Gelb Rot Blau – 1925

Mon vaisseau s’est écrasé sur une planète inconnue, il fait sombre, j ai peur… On a du mal à me distinguer dans le décor, les gens ne me voient pas, suis - je invisible ? J’ai soif je me fraye un passage dans la pénombre, j entend des bruits étranges. Quand soudain, une voix survient, je suis étonnée, est-ce quelqu’un de mon espèce ou juste mon imagination ? C’est un flacon, il dégage une odeur agréable, il me guide, je le suis, il m’emmène vers un monde meilleur où tout est beau et coloré, depuis que je t’ai rencontré, quoi que je fasse, ou que j’aille, rien ne t’efface, je pense à toi. Ma vie est belle et épanouie je t’ai enfin trouvé et je t’aime.

Angeline Cudorge

lundi 14 mai 2012

Eugénie Kupka-Compliment-1912

Il y a plusieurs couleurs sur la toile pour montrer différentes sensations. Les traits ondulés de différentes couleurs sont là pour représenter les sentiments. Le rose, couleur de l’orchidée, est là pour montrer la douceur des choses. Le rouge, pour exprimer l’amour. Le bleu, couleur de l’océan et du ciel, est là pour la pureté. Le vert, pour la nature. Le gris, pour le côté plus sombre des choses. Et enfin le blanc pour la neutralité. Toutes ces dégradations de couleurs sont là pour exprimer les différents aspects de la vie. Marine Jadin

« Marlène Dumas the Missionary 2005 »

J’étais seul, j’allais sur mes 30 ans et je n’avais toujours pas d’emploi. Mon papa m’ennuyait sans cesse pour que je trouve un travail et tout simplement pour que je commence ma vie professionnelle. - « Tu me remercieras quand je serai mort ». Je ne le croyais pas, ou du moins ne le pensais pas. Il y a une semaine, j’ai trouvé un emploi grâce à mon père et aujourd’hui… il décède. Je ne saurais vous décrire ce que représente la mort de votre père, mais je tiens simplement à remercier mon père et à encourager les autres parents à procéder de la même manière avec leurs enfants et donc, je le remercie de m’avoir aidé dès le début de mon enfance jusqu’au début de ma vie professionnelle. Merci papa. Clément Puissant 3D