mardi 8 mai 2012

Fernand Léger – La noce – 1911-1912

Tu es mon prisonnier. Je suis ton maître. Du moins j’essaie. Ce n’est pas toujours facile, pas avec toi. Je pensais que tu allais me pardonner de t’avoir arraché à tes proches, peut-être même que tu allais apprendre à m’aimer. Bonjour la naïveté. Au contraire, tu me détestes un peu plus à chaque seconde écoulée. Je ne sais plus quoi faire. Depuis que je t’ai capturé, tu n’es plus toi-même, tu es quelqu’un d’autre. Je ne te connais plus. Ca me rend triste. J’essaie de te calmer, mais en vain. Impossible. Tu ne te contrôles plus. Tu piques des crises, tu exploses sans arrêt. Que puis-je faire pour que tu oublies mes erreurs ? Encore une fois, je suis désolée… Mais je n’avais pas le choix.

Odalis Authelet

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