Moi enfant, toi ruban, tu m’émerveilles, m’emmènes dans un autre monde où tout est parfait et coloré. Quand la journée tant attendue arrive enfin, que l’hiver est passé, je me précipite pour aller t’acheter, et toi, comme chaque année, tu es là à m’attendre patiemment dans un petit emballage à côté de tes congénères confettis, tous aussi jolis, et qui, comme toi, au fond de moi, me remplissent d’une joie qui ne correspond qu’au carnaval.
Marie De Coninck
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